La SEP différente selon les patients pourquoi?
Une poussée est définie comme une période d’apparition ou d’aggravation des troubles neurologiques durant au moins 24 h. Durant ces poussées des réactions inflammatoires se produisent qui provoquent la démyélinisation (disparition ou destruction partielle de la gaine de myéline qui entoure et protège les fibres nerveuses).
Durant les rémissions la myéline se reforme en partie autour des fibres ce qui entraîne une régression complète ou partielle des symptômes.
Après une poussée les périodes sans signes évidents de la sclérose en plaque sont appelées rémission. Cela ne veut pas dire que vous êtes guéri mais que la sclérose en plaque s’est mise en sommeil. La durée de ce sommeil de la maladie peut être totale en ce cas vous n’aurez plus jamais de poussée. Cette durée peut être aussi partielle, dans ce cas on ne peut prédire où, quand et comment se manifestera la prochaine poussée.
Différentes formes de la maladie
*Forme cyclique rémittente dite bénigne :
La personne sera d’abord atteinte de la forme cyclique rémittente. La maladie se manifeste alors par des poussées suivies de rémissions d’où le nom cyclique. Durant ces poussées (de quelques semaines jusqu’à quelques mois), des symptômes vont apparaître puis disparaître en laissant des séquelles d’importance variable, visible ou pas. Environ un cinquième des patients présente des formes bénignes, dénuées de traces après la poussée.
* Formes chroniques progressives :
Les formes progressives connaissent quant à elles une évolution lente, mais continue. Les personnes souffrant de la forme cyclique rémittente souffriront d’une forme progressive dans les 15 ans qui suivent le diagnostic de la maladie. On l’appelle alors forme progressive secondaire
*Forme progressive secondaire:
Dans ce cas la maladie évolue de façon continue après une période de plusieurs années marquées par des poussées suivies de rémissions.
*Forme progressive rémittente :
Cette forme se caractérise par une évolution lente et constante de la maladie (une forme progressive primaire) marquée par des poussées de symptômes.
Quand pose t -on un diagnostique ?
Il faut que le patient ait eu au moins :
• 2 épisodes cliniques et 2 lésions cliniques sont nécessaires pour qu’un diagnostique « sclérose en plaques » puisse commencer à être émis. Cependant d’autres examens viendront confirmer ou infirmer le dit diagnostique.
• 2 épisodes et 1 seule lésion clinique peuvent aider au diagnostique de sclérose en plaques mais il faudra rechercher pour confirmer cette hypothèse :
– Une dissémination spatiale (correspond à la diffusion des lésions à plusieurs zones du système nerveux central. L’examen clinique devra rechercher la présence de signes cliniques témoignant de la coexistence de plusieurs lésions).
– La trace d’autres poussée(s) seule L’IRM pourra aider le médecin neurologue à déposer son diagnostique final.